Après l’assistance du gouvernement central en faveur de déplacés de guerre vivant à Vitshumbi en novembre dernier, ces derniers disent être abandonnés à leur triste sort. Monsieur Joël HANGI président des déplacés à Vitshumbi sollicite l’implication du gouvernement et ses partenaires pour répondre aux besoins urgents de ces déplacés en détresse.
« Depuis que nous sommes ici, nous avons été assistés une seule fois par le gouvernement central qui nous avait envoyé de la farine de maïs où chacun avait pris au moins 3 kilogrammes. A part ces farines de maïs jusqu’aujourd’hui nous sommes sans assistance depuis que nous sommes ici ; ça fait déjà presque 3 mois. Quand un déplacé tombe, il peut aller au centre de santé pour suivre les soins ; mais quand il s’agit du paiement de la facture c’est là où il y a le problème. Les déplacés sont ici sans aucune assistance, ils n’ont pas à faire quand ils tombent malade ».
Ces personnes déplacées ont besoin de l’assistance en vivres et non vivres pour leur survie.
La rédaction