Le risque d’apatridie serait une conséquence aux enfants déplacés non enregistrés par leurs parents à l’État civil. Constat fait par monsieur GASORE faustin, statisticien au préposé de l’état civil en chefferie de Bukumu qui l’a déclaré ce mercredi 21 décembre lors d’un entretien avec le reporter de la synergie SAUTI YA WAHAMI.
Les nouvelles naissances dans des familles des déplacés courent le risque d’apatridie si leurs parents ou tutelles ne les déclarent pas au Bureau de l’État civil. Ce risque préoccupe au plus haut niveau plusieurs structures qui interviennent dans la protection des droits de l’enfant.
<< Celui qui peut déclarer l’enfant au niveau de l’état civil c’est le parent. Le papa peut même envoyer la mama. Si peut être les deux n’ont pas le temps, peuvent mandater comme membre de la famille qui peut venir avec toutes les identités pour déclarer l’enfant. Qu’ils comprennent que l’enregistrement de l’enfant à l’état civil est d’une importance capitale. Il permet à l’enfant de jouir de sa légitimité citoyenne >> a dit GASORE Faustin.
Tout en reconnaissant que cette situation inquiète de plus en plus certaines structures de droits de l’enfant, cet agent de l’état invite les parents déplacés à faire l’enregistrement des enfants à l’Etat civil.
Signalons que l’enregistrement des enfants à l’état civil est gratuit, à partir de la naissance jusqu’à 3 mois (90 jours). Dépassé ce délai, un jugement supplétif intervient pour statuer quant à ce.
Par Vianney Watsongo