La relation entre les bouchers déplacés de kanyaruchinya et les services étatiques en territoire de Nyiragongo évolue moyennement bien pendant cette période. C’est ce qu’ont indiqué ce 9 décembre 2022 ces personnes qui abattent les bêtes dans les camps des déplacés.
Depuis qu’ils ont fui les affrontements entre les FARDC et le M23, les bouchers n’ont pas cessé à exercer leur activité d’abattage des bêtes et vente de la viande dans le camp de Kanyaruchinya, une activité qui aide à subvenir aux besoins.
Selon certains d’entre eux cette activité leur permet de trouver à manger pour leur famille malgré les conditions de vie inefficaces qu’ils traversent dans ce camp des déplacés. Ils précisent également que lors de l’exercice de leur activité génératrice de revenu pendant qu’ils sont en déplacement, aucun Agent de l’État n’exige le payement d’une quelconque taxe, chose qui leur permet de répondre à certains besoins de première nécessité.
<< Nous sommes des bouchers, Nous égorgeons les bêtes pour gagner quelque chose malgré que nous sommes en déplacement. Pas de bénéfice mais le peu que nous trouvons nous aide à subvenir à nos enfants. Cette activité nous permet aussi de payer les soins médicaux pour la famille. Et l’État nous laisse libre et ne nous arrête pas vu la situation que nous traversons. Nous mêmes si nous constatons qu’une bête est malade, nous la jetons pour ne pas mettre les personnes en dangers, ont-ils indiqué
Notons que malgré l’autoprise en charge de déplacés ayant fui les combats dans des entités sous contrôle du M23, ils demandent au Gouvernement Congolais de ramener la paix dans cette partie de la province afin qu’ils rentrent chez eux le plus rapidement possible
Justin Panzu