Alors que les épreuves préliminaires de l’examen d’État édition 2022-2023 pointent à l’horizon, les finalistes se trouvant dans le site de Kanyaruchinya en territoire de Nyiragongo s’alarment. C’est après avoir constaté qu’ils risquent de ne pas participer à ces épreuves suite à la situation d’insécurité dans leur zone de provenance occupée par les rebelles du m23. Ils l’ont fait savoir dans un entretien accordé à la rédaction de SAUTI YA WAHAMI ce mardi 6 décembre 2022.
Cependant, certains finalistes déplacés rencontrés à Kanyaruchinya ont sollicité l’implication des autorités compétentes pour atténuer leur crainte.
« Nous sommes frustrés de constater que d’autres collègues des zones non occupées par le m23 étudient mais nous autres, nous perdons le temps, nous avons abandonné nos fournitures scolaires et nos classes, nous traversons une vie pénible. Ce pourquoi l’implication des autorités compétentes reste un moyen palliatif à cette problématique » a dit l’un des finalistes.
Par ailleurs, le préfet des études de l’Institut Kibuya de Kibumba dans le Territoire de Nyiragongo propose des mécanismes pouvant faciliter l’encadrement des élèves finalistes avant que la date de passation des épreuves préliminaires ne soit annoncée.
« Nous demandons au Gouvernement Congolais de voir comment nos élèves finalistes de l’école primaire et secondaire puissent trouver une opportunité de poursuivre leurs études. Cela devrait passer par la construction des hangars en urgence pour que les enseignants puissent leur transmettre la matière enfin de les préparer pour les examens préliminaires qui interviendront dans les jours qui viennent » a proposé Monsieur NDAYAMBAJE MANIRAHA.
Rappelons que d’autres élèves déplacés vivant dans d’autres sites notamment Don Bosco Ngangi, Kahembe et CBCA vers Makao éprouvent ces mêmes difficultés
Prince KAKOMBE