La cohabitation pacifique entre déplacés et autochtones s’observe de diverses manières dans différents sites de déplacés. C’est comme par exemple dans le site Bassin du Congo situé au Nord de la ville de Goma où la population autochtone se rapproche des déplacés à travers un partage en commun d’approvisionnement en eau potable.
Les femmes déplacées et autochtones se rencontrent chaque matin aux bornes fontaines pour s’approvisionner en eau potable. Un geste qui renforce davantage la cohabitation pacifique entre eux.
« Parfois nous arrivons ici à 4h pour être en premier à trouver de l’eau nous vivons en parfaite harmonie avec les déplacés. Ils nous aident avec de l’eau gratuitement. Il n’ y a pas de discrimination entre nous, seulement lorsqu’il y a insuffisance de l’eau parfois le responsable se trouve dans l’embarra. Il manque s’il faut donner de l’eau aux déplacés ou aux autochtones mais quand l’eau est disponible, nous nous entraidons sans difficulté » ont témoigné certains d’entre eux.
Pour sa part Monsieur Willy, l’un de responsable de sécurité de site de puisage d’eau indique que chaque matin à partir de 4h les bornes fontaines sont ouvertes pour recevoir les femmes déplacées et autochtones pour se ravitailler en eau potable. Il indique qu’ils ont accès à l’eau mais à une faible quantité étant donné que près de 4 sites de déplacés y compris les autochtones s’approvisionnent à ce même endroit.
De son côté Monsieur Amos Kasangala, président du site bassin du Congo salue cet acte polé par le bienfaiteur. Il appelle d’autres partenaires à venir renforcer les points d’approvisionnement en eau potable en cette période où la sécheresse s’accentue.
« Ceux qui nous aident avec de l’eau ici bientôt leur projet va se terminer. Je demande aux autochtones de renforcer cette collaboration même si le site ne sera pas approvisionné. Que cette collaboration qui s’observe entre déplacés et autochtones puisse continuer » a-t-il dit.
Signalons qu’un climat de collaboration règne entre les autochtones et les déplacés dans le site bassin du Congo.
Eugène Rwanze