Face aux épidémies : Alain Byuma appelle les déplacés à la culture de lavage de main

Alain Byuma, technicien en développement rural et chargé de la supervision de l’eau et assainissement mais aussi encadreur de la riposte à l’épidémie pense que de nombreuses maladies qui surgissent dans des camps de déplacés, sont également dues à l’hygiène corporelle. Il l’a fait savoir en marge de la journée mondiale de lavage de main, célébrée le 15 octobre de chaque année. Face aux épidémies qui touchent les déplacés, « Sauti ya wahami » l’a approché.

Sauti ya wahami : Pourquoi doit-on se laver régulièrement les mains ?

Alain Byuma : On doit se laver les mains afin de réduire le taux des maladies d’origine hydrique, car la main est un maillon de transmission des microbes.

Sauti ya wahami : Quelle est la différence entre se laver les mains et pratiquer le lavage des mains ?

Alain Byuma : En manipulant, en jouant, en faisant toute chose que nous faisons dans notre vie courante, c’est avec la main. La main, c’est une porte d’entrée et sortie des microbes, c’est pourquoi, il est important que les déplacés soient sensibilisés à pratiquer le lavage des mains. C’est en respectant les techniques et les procédures de lavage des mains. Normalement avec l’eau et le savon, on doit se laver les mains de quarante (40) à cinquante (50) secondes, mais aussi en respectant les onze (11) directives de l’OMS.

Sauti ya wahami : Quand est-ce qu’on doit se laver les mains ?

Alain Byuma : Au niveau communautaire, nous avons cinq moments, notamment, avant de manger, nous devons nous laver les mains ; après les toilettes, il faut laver les mains ; après le travail ; avant de téter un bébé, il faut laver les mains ; même après avoir changé les couches d’un bébé.

Sauti ya wahami : Quel est votre message clé et qu’est-ce que vous recommandez auprès du gouvernement congolais ?

Alain Byuma : Notre message clé, c’est appelé les déplacés à pratiquer le lavage des mains et non faire l’hygiène des mains. Nous demandons au gouvernement avec ses actions d’urgence, qu’on puisse les transformer en des actions durables afin d’amener des addictions qui pourront servir l’eau courante disponible et accessible à cette population pour réduire sensiblement les malades hydriques.

Propos recueillis par Asifiwe Bakunzi

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